L’enregistrement des signalisations est indispensable pour la surveillance des installations et l’analyse de leur comportement. Dans un premier temps, Il a été effectué par des dispositifs simples car il y avait généralement du personnel sur place pour les relever. A partir de 1950, la suppression progressive du service de quart, imposa l’équipement des postes d’enregistreurs performants. Ces appareils, en plus des signalisations, enregistrent les manœuvres manuelles ou automatiques de l’appareillage à haute tension.
Voyant mécanique – CdC – Avant les années 1950 – Diamètre voyant : 13 mm.
Les équipements ont un dispositif dit « lapins » : le fonctionnement de l’appareil fait apparaitre un voyant mécanique qu’il faut réarmer. C’est probablement le premier dispositif d’enregistrement visuel.
Voyants mécaniques – ASEA – Années 1930, ou avant (?) – 23 cm.
Boitier de voyants mécaniques « lapins », à réarmer après fonctionnement.
Voyants lumineux – CdC – 1950 – 34 cm.
Voyants lumineux qui équipent la RXAP 31. Ils doivent être réinitialisés sur place après relevé.
Verrines – Fin des années 1950 – 12 cm.
Boitier de voyants lumineux dits « verrines » qui équipent les tableaux synoptiques de conduite.
En complément des enregistreurs, ces boitiers, ou des voyants similaires, ont continué à être utilisés pour des signalisations particulièrement importantes pour l’exploitation.
EMS 60 – Albert Le Bœuf puis Schlumberger – Milieu des années 1960 : EMS 60 (60 signalisations)* – 48,5 cm.
– EMS 2 en 1955.
– EMS 11 (40 signalisations), fin années 1950.
Cet appareil, conçu en 1955 par la Division contrôle électrique et les établissements Le Bœuf, enregistre sur une feuille de papier métallisé électrosensible, au moyen de stylets : des traits pour les signalisations dites permanentes, des points avec une trainée en forme de « comète » pour les signalisations fugitives. Le début des signalisations peut être « apprécié », par rapport à d’autres, avec une précision de l’ordre de 0,1s. Enregistrement codé de l’heure à la minute près, plus tard à la ½ seconde.
La première génération : l’EMS 11, était installée à proximité des équipements, à raison d’un pour deux départs. La seconde (EMS 60), à proximité du tableau de commande. Ils participaient à la conduite et à la gestion des alarmes centralisées : alarme sonore…Leur utilisation demanda un effort d’adaptation des agents d’exploitation.
Les signalisations étaient traites par le « Bloc de voies » (BV), l’heure par le « Bloc d’heures » (BH).
* IL y a eu un EMS 100 (100 signalisations). Il a été peu installé ; son fonctionnement ne donnant pas entièrement satisfaction.
TLC 16 – Jeumont-Schneider – 1975. – 86 cm.
Consignateur d’états à restitution sur imprimantes, 2400 signalisations (un TLC 16 remplace 40 EMS 60).
Appareil développé pour le plan THT 75*. En effet le nombre des signalisations à traiter est multiplié par 2 ou 3. La capacité, la méthode d’enregistrement et la définition des EMS n’est plus adaptée au fonctionnement et à l’analyse du fonctionnement de systèmes beaucoup plus rapides, avec de nouvelles fonctions.
Cet appareil est basé sur un mini calculateur « à haut niveau de sécurité » fabriqué par Jeumont-Schneider :
– mémoire morte : 2 Kmots de 16 bits ;
– mémoire vive : 16 Kmots de 16 bits ;
– chronologie et filtrage : 10 ms ;
– imprimante N°1 : 30 caractères/sec, lecture des cassettes (K7) des programmes et enregistrement ;
– imprimante N°2 : 30 caractères/sec, enregistrement seul.
*Il y a eu un appareil similaire, fabriqué par Sintra, qui a été moins installé.
Onduleur – 1975 (?) – 34 cm.
Alimentation, en 220 V secouru, des imprimantes du TLC 16 : ASR, KSR, qui n’existaient pas en 48 Vcc.
EMS 1000 – Enertec Schlumberger -1981 – 19″.
16 à 464 signalisations. Chronologie : 5 ms.
Avec émissions d’alarmes.
Postes HT et HT/MT.
Nota : Il manque, sur la photo, les racks des cartes d’acquisitions.
Micro Centralog S – CGEE Alsthom – Années 1980 – 80 cm.
32 à 576 signalisations.
Chronologie : 10 ms.
Emission d’alarmes.
ECP 80 – Cett – Années 1980 – 60 cm.
Chronologie : 10 ms.
Modules de 64 entrées. Jusqu’à 3392 signalisations.
Enregistrement avec analyse d’incident.
ZIP 180 KSR – PERIFERIC – Années 1970 – 52 cm.
Impression des informations traitées par un consignateur d’états, dialogue.
Silent 700 – Texas Instruments – Années 1980 (?) – 36 cm.
Impression des informations, traitées par les consignateurs d’états, dialogue.
Silent 700/1200 BPS – Texas Instruments – Années 1990 – 30 cm.
Impression des informations traitées par les consignateurs d’états, dialogue.
PR 127 02 – SEIKO – SCLE – Années 2000 – 38 cm.
Télérelève : consignation d’états, perturbographie.
Impression des informations traitées par les consignateurs d’états, dialogue.