Egalement appelés transducteurs ou capteurs, les convertisseurs de mesures sont utilisés pour la transmission à distance de mesures (télémesures) : de puissance, courant, tension, ou encore : fréquence.
Années 1950-60 : analogiques à tubes électroniques.
Années 1970 : capteurs générateurs d’impulsions (CGI).
Années 1980 : convertisseurs statiques. Evolution spectaculaire par rapport aux CGI : volume divisé par presque 100, prix de l’ordre de 3 à 4.
Equipement systématique de la THT et d’ouvrages HT**, afin de fournir au dispatching les informations : puissance active, réactive, tension, nécessaires pour un meilleur pilotage de l’exploitation du réseau, notamment pour la répartition optimale des productions.
La mesure est effectuée par un compteur électromécanique classique auquel on a rajouté un dispositif qui généré des impulsions proportionnellement à la vitesse des disques. Comme la précision globale demandée, était de 1% aux grandeurs nominales, il a été nécessaire de développer des compteurs très précis: actif : 0.25%, réactif : 0.5% ; on a atteint les limites de l’électromécanique.
Les compteurs n’étant conçus que pour un seul sens de l’énergie les coffrets comportaient généralement plusieurs compteurs : P+ P-, P+ Q+ Q-, …
Toute une famille d’appareil a été développée par la CdC et Landis et Gyr : puissance active, réactive, tension (U2) ***, avec compensation des pertes des transformateurs…
*Le début de l’électronique industrielle sur le réseau de transport.
**Plus de mille coffrets sont installés entre 1967 et 1970, ce qui a représenté un investissement considérable.
*** Il y a eu même des capteurs de fréquence.
Sortie analogique : ± 5 mA – 0 – + 10 mA.
Sortie analogique : ± 5 mA – 0 – +10 mA.
Mesure numérique.
Sortie analogique : ± 5 mA – 0 – +10 mA..