Les tableaux de commande centralisés ont d’abord été réalisés sur des panneaux en matériaux isolants comme le marbre, puis en tôle d’acier. Ils étaient équipés sur place de dispositifs de commandes, de signalisations et de nombreux appareils de mesures tels les indicateurs et enregistreurs. Ils ont ensuite été industrialisés et miniaturisés. Avec l’évolution de la conduite, les appareils de mesures ont quasiment disparus. La conduite à distance est désormais entièr-ement informatisée.
Tableau tôle – Années 1950 – Largeur hors tout : 80 cm.
Jusqu’aux années 1960, Les pupitres de commandes étaient spécifiques à chaque poste ; il n’y avait pratiquement pas de standardisation. Certains disposés comme celui-là, d’autres sur panneaux verticaux.
Tableau modulaire tôle – Années 1960 – 2,50m.
Tableaux modulaires préfabriqués, constitués de châssis supports, assemblés sur place, sur lesquels sont montés des platines « normalisés ».
Ce type de tableau, est installé depuis le début des années 1960, avec un équipement plus important, que celui-là, en appareils de mesure et avec des enregistreurs.
Tableau à carroyage – Fin des années 1970 (?) – 2.20 m.
Tableau modulaire réalisé avec des carreaux en matière plastique de 10 x 10 cm.
Tableau à carroyage – Années 1980 – 40 cm.
Tableau modulaire réalisé avec des carreaux en matière plastique de 2.5 x 2.5 cm.
Il s’agit, dans ce cas, d’un poste du tableau du Pupitre de Commandes Groupées (PCG). Cette technologie est également utilisée pour des synoptiques de tableaux locaux.
Tableau Briséis – Saunier Duval – largeur hors tout : 4 m.
Développées pour le plan THT 1975.
Architecture et technologie entièrement nouvelle.
Intègre les paniers d’interface des fileries de tranche.
Pupitre de commandes groupées (PCG) – Fournié-Grospaud – Début des années 1990*.
Dernière génération des pupitres de commandes groupées, avant PEXI (Pupitre d’Exploitation Informatisé).
Ces tableaux, tout en 48 Vcc, même pour le tableau local, ont été réalisés, à partir d’initiatives locales, afin d’accueillir les nombreux nouveaux postes, dans l’attente du passage, plus long que prévu, au tout numérique pour la conduite.
*Au début des années 1990, les exploitants des 130 PCG, assurent la surveillance et la conduite, en relation avec les dispatchings régionaux, des quelques 1500 postes du réseau de transport.
PEXI
Décidé en 1989, expérimentation et mise au point jusqu’en 1997, fin du déploiement en 2004.
Terminé les tableaux synoptiques, ils ne subsistent que dans les postes, pour la commande en dernier secours et des interventions locales. Avec PEXI on passe à la conduite, avec une interface homme-machine, sur écrans graphiques, qui permet, en particulier, la visualisation du réseau de la zone concernée. La conduite est normalement faite directement depuis le dispatching et par délégation, ou en secours, depuis le PEXI.