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Les auxiliaires ont pour  fonction d’alimenter les installations des postes en énergie électrique. Cette fonction est essentielle car, sans alimentation auxiliaire, le système de contrôle-commande ne peut pas remplir sa principale mission : l’élimination des courts-circuits sur les ouvrages. Ils doivent aussi  alimenter, avec un  bon niveau de sécurité, les systèmes associés aux équipements hautes tensions : commandes hydrauliques ou mécaniques des disjoncteurs, section-neurs, refroidissement des transformateurs : pompes de circulation d’huile, aéroréfrigérants… sans oublier l’éclairage. Les alimentations essentielles sont à courant continu, afin de les garantir par des batteries, en cas de manque de tension alternative. Avant 1975, les postes étaient généralement équipés d’une seule batterie centrale*, de grande capacité (plusieurs centaines à plus de 1000 ampères-heures), alimentée par un ou deux redresseurs, avec des tensions de 110 à 125 Vcc. Il y avait deux circuits : le ±T pour les commandes et ± S, pour les signalisations. En 1975, afin d’assurer la sécurité du système de protections du plan THT  et également de prendre en compte l’évolution technologique des matériels, on est passé, dans les postes concernés, au tout 48 Vcc avec une batterie pour 2 départs, 2 batteries centrales et beaucoup plus de circuits auxilairesLe 48 Vcc a été ensuite étendu aux autres postes, en conservant ponctuellement le 120 Vcc. L’alimentation des circuits en alternatif est assuré par des transformateurs de service auxiliaire (TSA) alimentés par la haute tension, ou, dans le cas d’un seul transformateur de puissance, par une ligne à moyenne tension. Les postes importants sont aussi équipés d’un groupe électrogène. *Il y avait aussi une batterie, en 48 Vcc, pour les équipements télécommunications.

 

1-tsaTransformateur de services auxiliaires (TSA) – TRANSLUNEL – Année 1980. 1m. TSA en 230/400 V alternatif.

 

2-uaPermutation des auxiliaires – Fournier Grospaud – Années 1980 – 60 cm. Permutation automatique, qui change de transformateur d’alimentation en cas de besoin.

 

3Départs alternatif –  Fournier Grospaud – Années 1980 – 1,20 m. Départs en courant alternatif, avec l’alimentation en secours par un groupe électrogène.

 

4Batterie 127 Vcc – Années 1980. Alimentation du contrôle-commande, en 127 Vcc.

 

5Groupe Electrogène – SDMO – Années 1980 – Socle : 80 cm. Groupe électrogène de secours à démarrage automatique. Afin de garantir son démarrage, la batterie de démarrage de ce groupe est remplacée périodiquement et est pourvue d’un chargeur-déchargeur. Dispositif, qui en plus de la charge, réalise des cycles de décharge partielle.

7Chargeur 48 Vcc – Années 1990 – 80 cm. Chargeur 48 Vcc de bâtiment de relayage(BR). Associé à une batterie, dans un local à l’arrière, il alimente les équipements de contrôle-commande de deux départs.

8-disj-auxDisjoncteurs d’alimentations auxiliaires. Disjoncteurs, de différentes époques, équipant les alimentations auxiliaires à courant continu et alternatif.

2 commentaires

    1. Bonjour,
      La puissance des batteries installées est fonction :
      – de la consommation des équipements qu’elle alimentent : en permanence, lors de manœuvres de l’appareillage,..
      – du temps maximum estimé d’un manque d’alimentation alternative des chargeurs.
      A EDF elle était de l’ordre de 2000 Ah dans un gros poste des années 60.
      Actuellement il y a plusieurs cas de figure, avec généralement des batteries centrales et des batteries dans les bâtiments de relayage. Par exemple, en 225 et 400 kV : une batterie 48 Vcc de 400 Ah pour deux départs.
      A noter que les alimentations auxiliaires sont l’élément le plus important d’un poste électrique, sans elles plus de protections, d’automatismes, de commande de l’appareillage HT,…
      Claude F.

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